Rappelez-vous, nous étions resté avec Judas et son manque d’humilité:
"D’ailleurs s’il avait été humble, il n’aurait pas vendu son maître pour une poignée de sesterces. Il aurait fait comme Marie-Madeleine, il l’aurait aimé contre vents et marées, il l’aurait cherché le matin de sa résurrection près de son tombeau vide: "jardinier, dis-moi je t’en supplie: où as-tu mis mon berger?"
Orgueilleux, on l’est tous trop. Tous, mais si! Il n’y a pas que l’orgueil éclatant, celui du coq et du lion, qui pousse à se pavaner et à se vanter de ses exploits à longueur de journée _ moi, toutes les poulettes, je les tombe. Moi, j’en mange trois comme toi à mon petit déjeuner.
Il y a aussi l’orgueil en creux, l’orgueil de celui qui se flagelle le mental du matin au soir en gémissant bien fort: je suis un misérable ver de terre. Se complaire dans sa misérabilité, c’est aussi une forme d’orgueil.
Euh… la suite plus tard.